Parcs-nature : plus de 15 000 arbres morts ou malades devront être abattus

La Ville rappelle aux citoyens que même s’il n’y a pas de travaux en cours dans les sentiers, y circuler y est tout de même interdit en raison du danger de chute d’un arbre mort. (Photo : Gracieuseté)
Depuis la semaine dernière, plusieurs sentiers des trois grands parcs-nature de Longueuil sont fermés afin de permettre des travaux d’abattage d’arbres morts ou malades. Au terme de ces importants travaux, qui se feront par phase et s’étaleront sur une période d’environ deux ans, plus de 15 000 arbres auront disparu.
«L’agrile du frêne a dévasté les forêts du Québec au cours des dernières années et Longueuil n’a pas été épargnée, rappelle le porte-parole de la Ville de Longueuil Hans Brouillette, en entrevue au Courrier du Sud. Il y a donc un risque de chutes d’arbres morts aux abords des sentiers de nos parcs-nature.»
«Ce n’est pas de gaieté de cœur que la Ville procède à ces abattages; c’est une question de sécurité.»
– Hans Brouillette, porte-parole de la Ville de Longueuil
Le parc le plus touché par les travaux d’abattage est celui qui compte le plus de sentiers, soit le parc Michel-Chartrand.
«Le parc de la Cité compte moins d’arbres et surtout, moins de sentiers dans les zones boisées, explique M. Brouillette, tandis que le boisé du Tremblay ne compte qu’un seul véritable sentier.»
La Ville estime ainsi que plus de 10 000 arbres seront abattus au parc Michel-Chartrand, environ 3000 au parc de la Cité et environ 2400 au boisé du Tremblay. Et ce, uniquement dans une zone de 15 mètres en bordure des sentiers ainsi que sur certains arrières-lots.
Respecter l’interdiction
Alors que les affiches interdisant l’accès aux sentiers ont été installées la semaine dernière, la Ville a noté que plusieurs usagers n’avaient pas respecté l’interdiction au cours de la fin de semaine.
«Les gens doivent comprendre que même s’il n’y a pas de machinerie et de gens qui travaillent dans les sentiers, le danger qu’un arbre tombe est toujours présent, souligne Hans Brouillette. Même si la probabilité est faible, ce n’est pas le genre de risque que la Ville peut prendre.»
Les sentiers rouvriront graduellement, dès qu’ils auront été sécurisés.
«Les gens devront être patients», ajoute M. Brouillette.
Des cartes disponibles sur le site Web de la Ville permettront aux usagers de suivre l’évolution des travaux et de savoir quels sentiers sont toujours fermés.
Plan de plus de 17 M$
Hans Brouillette rappelle que la Ville a un plan de plus de 17 M$ pour l’abattage des arbres, mais également pour l’éradication des plantes envahissantes, le reboisement et le verdissement, incluant l’évaluation des espèces à planter.
«La première étape est de sécuriser les sentiers», précise le porte-parole.
Au parc Michel-Chartrand, la Ville devra également s’assurer que les jeunes pousses qui seront plantées ne soient pas mangées par les cerfs de Virginie, dont le nombre continue de croître.
«Il y a toujours la possibilité de créer des exclos pour protéger les plantations, mais ça ne peut pas être fait partout», précise M. Brouillette.