Pas juste des athlètes : des boxeurs entrepreneurs

Mazlum Akdeniz et Terry Osias seront tous les deux du gala de boxe mettant en vedette Kim Clavel le 7 octobre à la place Bell. Ces deux boxeurs de Longueuil n’ont cependant pas que cette soirée de boxe en commun. Les deux ont également récemment lancé leur propre gymnase dans la région.

C’est à Longueuil que Mazlum Akdeniz a commencé la boxe, dans un gymnase du boul. Ste-Foy. Il allait ainsi de soi qu’il lance son propre gymnase à Longueuil. Depuis un mois, Ak Boxing & Fitness est ouvert sur le chemin de Chambly.

S’il hésitait initialement à se lancer en affaires pour ne pas nuire à sa carrière, le boxeur est visiblement heureux d’avoir son endroit à lui.

«Je me suis dit : je vais m’entraîner ici, je vais toujours être ici, alors pourquoi pas? Je vais tout donner et partir mon gym», souligne-t-il.

Ce dernier offre l’entraînement libre dans son enceinte, mais aussi des cours de boxe privés ou en groupe, ainsi que des cours spécialisés d'auto-défense pour les femmes, notamment.

Il admet que cela représente beaucoup de travail, mais l’athlète de 26 ans ne s’en plaint pas, d’autant plus qu’il se dit très bien entouré.

«Je carbure à ça! Plus il y a de pression, de challenge, le mieux c’est!» affirme Mazlum Akdeniz.

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Bâtir de grandes choses

Terry Osias souhaite s'impliquer dans la communauté, notamment à partir de son gymnase. (Photo : Le Courrier du Sud – Michel Hersir)

Terry Osias était déjà copropriétaire d’un gymnase mobile, qui offrait des cours dans des entreprises lorsqu’il a ajouté une corde à son arc en ouvrant son propre gymnase, T.O. Boxe Studio, sur la rue Richelieu, dans le quartier industriel de l’arr. de Saint-Hubert.

«C’est un gym de boxe, mais il n’y a pas de ring. C’est de la mise en forme à travers le sport de la boxe et c’est vraiment pour monsieur et madame Tout-le-Monde», résume-t-il.

Alors que sa salle est ouverte à temps plein depuis environ un an, Osias estime que c’était important d’ouvrir un gymnase dans sa région.

«Ma communauté, mon monde, c’est ici!» souligne celui qui a grandi sur la rue du Major, à Longueuil.

Il prévoit de plus bâtir de grandes choses autour de son gymnase. Le boxeur aimerait lancer une fondation d’ici un ou deux ans et utiliser sa plateforme pour faire des conférences et aider les jeunes.

En rémission d’un cancer, il évoque de plus avoir organisé un gala de boxe et amassé 2000$ pour la Fondation de l’hôpital Charles-Le Moyne, où il a subi ses traitements. Il dit également travailler avec les jeunes contrevenants.

«On est un peu partout. Si je peux aider, tant mieux!», témoigne Terry Osias.

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