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Poste de police clandestin à Brossard : Doreen Assaad inquiète

le jeudi 09 mars 2023
Modifié à 17 h 14 min le 09 mars 2023
Par Sylvain Daignault, Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

La mairesse de Brossard Doreen Assaad. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Archives)

La mairesse de Brossard Doreen Assaad a fait part de ses inquiétudes face aux allégations portées par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) concernant la présence d’un poste de police clandestin chinois sur le territoire de la municipalité et du rôle de la conseillère Xixi Li dans ce dossier. Mme Assaad juge d’ailleurs que l’élue devrait se retirer temporairement du conseil.

Selon la GRC, deux lieux de services et d’accueil aux immigrants, un à Brossard et l’autre à Montréal, dirigés par Xixi Li, sont soupçonnés d’être en fait des postes de surveillance téléguidés par le Parti communiste chinois.

Pour Mme Assaad, ces soupçons sont très graves et méritent d’être enquêtés en profondeur.

«J’ai été très surprise ce matin en apprenant cette nouvelle», laisse tomber la mairesse.

Mme Assaad rappelle qu’elle et son parti avaient remarqué ce qu’ils considéraient comme des «irrégularités» concernant l’organisme Sino-Québec lors de l’élection municipale de 2021. 

«On a déposé une plainte auprès du Directeur général des élections du Québec concernant l’implication alléguée de Sino-Québec dans la campagne électorale. Le DGE poursuit son enquête», ajoute-t-elle.

Mme Assaad souligne que Mme Li ne fait pas partie de son équipe et qu’elle ne participe donc pas aux décisions stratégiques de la Ville. «Mais en tant qu’élue, elle a accès à une foule de dossiers importants», précise-t-elle.

Elle croit qu’en raison de ces allégations, Mme Li devrait se retirer du conseil municipal, le temps que la GRC fasse son enquête. «Toute cette histoire va apporter un stress inutile au conseil», déplore la mairesse.

La prochaine séance du conseil municipal de Brossard aura lieu le mardi 21 mars.

Au moment d’écrire ces lignes, Mme Lili n’avait pas répondu aux demandes d’entrevue du Courrier du Sud.