Pour la démission de Catherine Fournier et la tenue d’une élection partielle
Je suis un électeur de la circonscription de Marie-Victorin déçu par la décision récente de la députée Catherine Fournier de dorénavant siéger comme députée indépendante. Je crois qu’il s’agit là d’une entorse au processus démocratique. En effet, lors des dernières élections générales du Québec, le 1er octobre 2018, la députée Catherine Fournier a été élue sous la bannière du Parti Québécois. Pour ce faire, elle a fait campagne et a défendu, auprès des électeurs de sa circonscription et de l’ensemble de l’électorat du Québec, le programme du PQ. Le 11 mars, Mme Fournier a démissionné du PQ, mais non de son poste de députée. Elle a décidé de continuer de siéger comme députée indépendante. Lorsqu’elle a fait cette annonce, Mme Fournier a mentionné que dorénavant, elle comptait militer et défendre des orientations politiques différentes de celles pour lesquelles elle a été élue. En agissant ainsi, elle laisse sans voix ceux qui lui ont accordé leur appui lors des élections. Comme le prévoit l’article 16 de la Loi sur l’Assemblée nationale, un député peut démissionner de ses fonctions, ce qui permet alors la tenue d’une élection partielle. Une telle élection permettrait à Mme Fournier de tenter de se faire élire démocratiquement sur la base de son «nouveau programme politique». Ce faisant, elle pourrait regagner la crédibilité qu’elle n’a plus pour représenter la circonscription de Marie-Victorin à l’Assemblée nationale. M. Forget