Actualités

Projet immobilier à Longueuil : la parole aux ados

le vendredi 08 novembre 2024
Modifié à 11 h 13 min le 08 novembre 2024
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Des élèves de l'école Jacques-Rousseau ont pu s'exprimer sur le Collectif Roland-Therrien à trois élues de Longueuil, dont la mairesse Catherine Fournier. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Michel Hersir)

Le Collectif Roland-Therrien, nouveau secteur à être aménagé sur le boul. Roland-Therrien, borde l’école secondaire Jacques-Rousseau. Qu’en pensent les élèves fréquentant l’école? La mairesse Catherine Fournier et deux élues municipales – Rolande Balma et Lysa Belaïcha – sont allées à leur rencontre le 7 novembre.

L’intérêt des adolescents pour ce projet s’était d’ailleurs manifesté avant ces rencontres. Plus précisément, sur la page Instagram de la mairesse. C’est là que quelques élèves lui ont écrit quelques messages pour avoir plus d’information. Prenant la balle au bond, Mme Fournier a estimé intéressant d’aller les voir à leur école.

Ainsi, une dizaine d’élèves sont venus le 7 novembre pour en apprendre plus sur le projet, mais aussi pour s’exprimer.

À l’heure actuelle, le Collectif Roland-Therrien comprend une résidence pour aînés en construction, un parc et une allée publique à aménager, ainsi qu’un grand espace voué à des projets de développement social et communautaire.

Pique-nique et système d’échange

Tous ont approuvé l’idée d’installer des tables de pique-nique sur les espaces communs du nouveau développement, que les élèves pourraient utiliser notamment sur l’heure du dîner.

L’idée de tables de jeu, comme des tables de tennis de table, a aussi été bien reçue.

Un jeune a de plus proposé l’idée d’un système d’échange entre les aînés et les élèves. Il a donné l’exemple d’un jardin communautaire commun qui pourrait être mis en place, ainsi que des ateliers d’échange où les jeunes pourraient aider les aînés avec le numérique et ces derniers pourraient les aider avec la cuisine, entre autres.

«On a tous à donner à l’autre côté. Les activités intergénérationnelles, je pense que ça profite pour les deux côtés», a-t-il exprimé.

Un autre s’est questionné sur le côté pratique d’un nouveau développement, qui prendrait place là où les élèves se réunissent normalement lors des alarmes d’incendie. Quelques solutions de rechange ont été avancées.

Enfin, les élèves ont été invités à réfléchir sur le nom du parc qui prendra place dans le nouveau secteur.

 

Ce grand terrain à proximité de l'école est voué à accueillir des projets de développement social et communautaire. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Michel Hersir)

 

Tout est possible

À l’issue de ces discussions, la conseillère municipale Lysa Belaïcha s’est dite ravie de l’expérience.

«C’est important parce que si on veut que les jeunes vivent dans une ville ou un quartier où ils vont se sentir bien, il faut qu’il y ait des aménagements qui répondent à leurs besoins et à leurs aspirations», a-t-elle mentionné, notant en outre qu’ils ne savent pas toujours comment contribuer à certaines décisions.

La conseillère ajoute que leurs commentaires et suggestions seront pris en compte dans la planification du secteur.

«Ce qui est beau, c’est que tout est à construire, tout est à réaliser. Alors en ce moment, quand on se parle, tout est possible», a-t-elle soutenu.