Restauration du plafond de la cocathédrale: un impressionnant travail d’artisan
Le plafond de la cocathédrale Saint-Antoine retrouve progressivement de son lustre, alors que l’équipe de peintres et plâtriers spécialisés en restauration, hissés en haut d’imposants échafaudages, s’appliquent à un travail d’orfèvre.
À LIRE AUSSI: Une restauration complexe et coûteuse à la cocathédrale
Le Courrier du Sud a eu la chance de monter dans ces structures la semaine dernière pour constater de près l’imposante tâche que représente la restauration du plafond de ce lieu de culte consacré en 1887.
https://www.dailymotion.com/video/x7mje4f
Là où des fissures sont apparues, des morceaux de plâtre tombés, tout doit être refait. Les moules sont conçus sur place, avant que ne puissent être réinstallés les moulures et le plâtre apposé. Dans une section du dôme, 48 fleurs de plâtre ont dû être reconstruites. Les sections qui ont été retravaillées doivent ensuite être repeintes; un travail fait à la main, au moyen de pochoirs.
Le chantier entamé au début de l’été a permis de terminer le travail de restauration du chœur qui avait été effectué l’an dernier. L’équipe se consacre maintenant au dôme et à la nef, avant de terminer la section arrière. C’est aussi l’occasion de nettoyer la verrière ainsi que la rosace, des endroits peu accessibles en temps normal.
D’ici deux semaines, le contracteur estime qu’il sera en mesure de retirer certains échafaudages pour compléter le travail à temps pour le début de décembre. Ces imposants travaux, qui avoisinent les 500 000$, s’inscrivent dans un plus vaste chantier qui comprend aussi la restauration extérieure du dôme et de la maçonnerie. (A.D.)
ttps://www.dailymotion.com/video/x7mje4e