Secteur R à Brossard : certaines zones sont très bruyantes, selon une étude
En renonçant au mur antibruit du secteur R, la Ville de Brossard a suivi la volonté de la population concernée. Pourtant, une étude d’avant-projet a démontré un degré de perturbation sonore élevé à plusieurs endroits du secteur, ce qu’un mur aurait pu atténuer d’au moins 7 dBA sur une partie du quartier.
Sur les 21 récepteurs installés à divers endroits du secteur R le long de la route 132, 12 ont recensé un degré sonore «Fortement perturbé», peut-on lire dans un compte-rendu des études acoustiques et d’avant-projet réalisées en 2021 et 2022 pour la Ville de Brossard.
Le niveau sonore atteint globalement un degré «moyen» ou «acceptable» de perturbation dans la deuxième rangée de bâtiments.
En vertu de ces résultats, une portion du territoire remplit les critères pour évaluer une intervention afin d’atténuer le niveau de bruit. Les coûts du projet auraient aussi pu être partagés à parts égales entre la Ville et le ministère des Transports et de la Mobilité durable.
Selon une estimation datant de 2022, un mur antibruit aurait coûté 13,4 M$.
Une étude avait établi cette localisation préliminaire du mur. (Photo gracieuseté)
Les résidents concernés auraient payé 25% des coûts (400$ par an pendant 20 ans). Les 75% restants auraient été répartis à l’ensemble de la Ville.
Lundi, la Ville de Brossard a dévoilé les résultats d’un sondage sur lequel elle s’est basée pour prendre sa décision de ne pas aller de l’avant avec la construction d’un mur antibruit. Parmi les propriétaires concernés, 61% sont «peu ou pas du tout incommodés par le bruit ambiant à partir de leur résidence». Une forte majorité (75%) s’est aussi prononcée contre le modèle financier proposé.