Terminal à YHU : Denis Trudel veut « laisser la chance au coureur »
Le député de Longueuil-Saint-Hubert Denis Trudel a dit vouloir «laisser la chance au coureur» concernant l’arrivée à l’Aéroport de Saint-Hubert de Porter Airlines, qui construira une aérogare destinée aux vols de passagers au Québec et au Canada.
«J’ai l’impression que DASH-L a pris acte des consultations par le choix d’un transporteur dont les moteurs sont des plus performants car ses aéronefs offrent une réduction de l’empreinte sonore de 75%, une réduction de la consommation de carburant (24% de moins) et une réduction des émissions d’oxyde d’azote (50% de moins) par rapport à la norme réglementaire», a-t-il signifié, au terme de la conférence de presse à laquelle il a assisté, ce lundi.
Le député se fait toutefois prudent. Il affirme constater que puisque le «dialogue est désormais ouvert entre l’aéroport, les parties prenantes et les locataires, il n’en tient qu’à eux d’établir une relation cordiale avec la population puisque cette dernière demeure inquiète et pleine de questionnements à la suite de cette annonce».
D’ailleurs, quelques personnes ont manifesté demandant si des études environnementales et concernant la pollution sonore ont été préparées.
«Pour la suite des choses, je suis tout disposé à travailler avec l’aéroport et les partenaires pour des études sur le bruit et sur des mesures de suivis en collaboration avec le milieu, à poursuivre le dialogue pour la future zone d’innovation, à la mise en place d’un comité de concertation sur le développement de l’aéroport», a d’ailleurs relevé M. Trudel.
Selon lui, l’Aéroport devrait songer à réduire le nombre d’écoles de pilotage, afin de réduire le nombre d’avions qui circulent au-dessus de la Rive-Sud.
Fluidité et emplois
La Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS) a accueilli favorablement cette annonce.
«L’un des axes stratégiques de la CCIRS est la fluidité du transport des personnes et des marchandises», a indiqué Isabelle Foisy, présidente de la CCIRS.
Elle se réjouit que «la nouvelle aérogare qui sera assurément créatrice d’emplois et contribuera à la revitalisation de la zone aéroportuaire, le tout en accord avec les grandes priorités du territoire que l’on dessert».
Tourisme d’affaires
Tourisme Montérégie voit aussi d’un bon oeil cette nouvelle, convaincu que l’aérogare facilitera les transits lors de vols inter canadiens et encouragera le tourisme d’affaires en Montérégie.
Son directeur général Mario Leblanc croit que cette initiative donnera un nouvel élan à l’industrie touristique de la région. «Le tourisme d’affaires occupe une place très importante en Montérégie au niveau des nuitées ainsi que pour les retombées économiques et touristiques. Les annonces d’aujourd’hui sont très positives pour les années à venir», a-t-il commenté.