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Toponymie à Longueuil : davantage de noms féminins à venir

Il y a 11 heures
Modifié à
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

À l’été 2023, la Ville de Longueuil changeait le nom de la rue King-George pour l’appeler Antoinette-Robidoux. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ archives)

Les lieux publics à Longueuil porteront davantage de noms féminins dans les prochaines années. La mairesse Catherine Fournier a profité de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars pour dévoiler la création d’une banque de toponymes féminins.

Suivant un mouvement déjà entrepris par son administration, Mme Fournier y voit l’occasion d’accroître la visibilité des femmes dans l’espace public.

Ainsi, pour la désignation d’un nom de lieu ou en remplacement d'un doublon, le comité favorisera l’usage de la banque de noms féminins jusqu’à l’atteinte de la parité des odonymes de Longueuil. Le pourcentage actuel de noms féminins est de 5%.

Le règlement officialisant l’orientation de l’utilisation de la banque devrait être soumis pour adoption au conseil de ville d’ici l'été.

Nombreux doublons

Selon le cabinet de la mairesse, un toponyme féminin devrait être attribué à la nouvelle voie publique pour le projet du Collectif Roland-Therrien.

De plus, plusieurs rues pourraient éventuellement changer de noms en raison de doublons présents sur le territoire, «générant certaines problématiques en lien avec le courrier et la sécurité publique».

Des doublons existent notamment à cause de la fusion d’anciennes villes qui forment le Longueuil d’aujourd’hui.

La banque de toponymes est constituée par le comité toponymie, qui peut recevoir des propositions de toute personne morale ou physique.

«L’espace public est éminemment politique et chaque geste est résistance», a déclaré Catherine Fournier sur sa page Instagram le 8 mars.

Rappelons que la Ville a adopté des noms féminins pour l’ancienne rue King-George (Antoinette-Robidoux) ainsi que pour la bibliothèque de Greenfield Park (Muriel-Anne-Brown), notamment.