Sports
Football
Un ancien du Collège Durocher fier nouveau membre des Carabins
le mercredi 28 octobre 2020
Modifié à 10 h 17 min le 28 octobre 2020
À 16 ans, Bradley Alexandre Nseka était loin de se douter, lors de sa présentation orale en 5e secondaire portant sur son objectif d’évoluer pour les Carabins de l’Université de Montréal, qu’il enfilerait trois ans plus tard l’uniforme bleu et blanc. C’est pourtant ce qui arrivera la saison prochaine.
Ancien élève du Collège Durocher de Saint-Lambert, il a connu une excellente deuxième saison collégiale avec les Phénix d’André-Grasset, à Montréal, l’année dernière. Il a d’ailleurs été élu sur l’équipe d’étoiles de division 1 du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).
Au cours des derniers mois, le joueur de ligne défensive s’est fait courtiser par des universités canadiennes et américaines.
«En raison de la COVID-19, les pistes se sont refroidies et, au final, j’ai décidé de rester au Canada. Je me disais que les Carabins étaient la meilleure organisation, tant sur le plan académique que sportif», explique le Laprairien au Reflet.
«C’est un grand programme pour lequel j’ai beaucoup d’admiration, souligne également le jeune homme de 19 ans. C’est un programme d’excellence très compétitif. Chaque année, on sait que les Carabins seront dans la course pour être une des meilleures équipes au Canada.»
Il retrouve ainsi Marco Iadeluca, l’entraîneur-chef de la formation universitaire, qui l’a entraîné lors de sa sélection par Équipe Québec en 2018, puis par Équipe Canada en 2019.
Large, lourd et mobile
Bradley Alexandre Nseka se doute que l’adaptation au niveau universitaire sera «difficile et intense», surtout qu’il a pris du retard en raison d’une blessure subie l’année dernière et qui a nécessité une opération en juin.
«Je suis encore en train de me rétablir, mais je sais qu’ils vont prendre soin de moi là-bas et que je vais pouvoir rattraper les autres», affirme-t-il.
«Je sais que si je ne vois pas beaucoup de terrain à ma première année, ce sera juste pour m’aider dans mon développement, mentionne-t-il également. Bien sûr, j’aimerais jouer, mais si je ne joue pas, je juge que c’est parce que l’entraîneur a de bonnes raisons.»
Bien qu’il soit «large et lourd» – du haut de ses 6 pi 4 po et 330 lb – le jeune homme se considère tout de même très mobile, ce qui représente un atout.
«Je suis difficile à déplacer. Le fait que j’ai une bonne coordination des pieds et de bons mouvements de hanche, ça me permettra d’être un joueur d’impact dans l’avenir», affirme-t-il.
Le footballeur se dit d’ailleurs impatient de prendre part à la célèbre rivalité entre les Carabins et le Rouge et Or de l’Université Laval.
«Chaque match, notre but sera toujours de les battre. J’ai vraiment hâte de compétitionner contre eux!» lance-t-il.
Un bon plan B
À l’Université de Montréal, Bradley Alexandre Nseka étudiera à l’École des hautes études commerciales (HEC), en administration des affaires. Conscient qu’une carrière professionnelle en football est incertaine, il juge important de s’investir dans des études qui le passionnent.
«Je veux rester réaliste, donner mon 100%, performer le plus possible pour avoir une chance de jouer dans la Ligue canadienne ou nationale de football. Je pense que si je mets le travail pour, que j’écoute les autres et que j’apprends d’eux, je me donne une chance d’atteindre ce but, mais si ça n’arrive pas, c’est important pour moi d’avoir un bon plan B», laisse-t-il entendre.