Un groupe de travail sur les collines montérégiennes est créé
Les collines montérégiennes se caractérisent par une flore extrêmement riche, composée de 500 à 800 espèces végétales. (Photo : Gracieuseté)
Le conseil de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a approuvé à l’unanimité la proposition du maire de Saint-Bruno-de-Montarville Martin Murray pour la création d’un groupe de travail visant la reconnaissance et la protection des collines montérégiennes et d’Oka, le 12 août.
«Avec les changements climatiques qui menacent de plus en plus notre environnement et notre qualité de vie, la nécessité de réfléchir aux meilleurs moyens pour préserver nos espaces verts et encadrer leur développement est plus pressante que jamais, soutient Martin Murray. Les collines montérégiennes et d’Oka ont une valeur emblématique, naturelle et patrimoniale inestimable pour la région métropolitaine. Nous avons tout intérêt à les protéger, pour nous, mais surtout pour les générations futures.»
Le groupe de travail aura notamment pour mandat de proposer des mesures pour encadrer l’urbanisation aux alentours des collines afin de prendre en compte les caractéristiques du milieu tout en respectant les orientations et les objectifs du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD).
Le groupe de travail sera constitué dans les prochains mois. Ses membres proviendront des municipalités, des MRC, de différents organismes concernés, de la société civile ainsi que de la CMM.
Quatre des neufs collines montérégiennes, soit les monts Royal, Saint-Hilaire, Saint-Bruno et Rougemont (en partie), se trouvent sur le territoire de la CMM, tout comme les dépressions d’Oka, qui font partie d’une formation géologique plus ancienne.