Un groupe d’experts internationaux discute des traitements contre les intoxications
Éthylène glycol, Baclofen, Pregabaline et Amanite étaient quelques-unes des toxines au cœur de discussions de la deuxième conférence EXTRIP (Extra Corporeal Treatment in Poisoning Workgroup), qui a réuni une quarantaine d’experts en toxicologie en Montérégie au mois de novembre. Cet événement est une tribune qui permet aux spécialistes en néphrologie, toxicologie clinique, soins critiques, pharmacie et méthodologie de plusieurs pays de discuter de la dialyse comme traitement pour accroître l’élimination de certains poisons. Il s’agit d’une méthode d’épuration extracorporelle qui peut être considérée comme une possibilité de solution dans plusieurs intoxications. Les données probantes étant limitées sur le sujet, le groupe EXTRIP s’y intéresse depuis plusieurs années. Ce groupe de recherche a entrepris divers travaux visant à étudier l’état actuel des connaissances pour en favoriser l’avancement, convenir des indications de l’utilisation de la dialyse pour traiter les empoisonnements à des substances diverses et tenter d’établir certains consensus. Est-ce que la dialyse peut être considérée comme traitement contre certaines toxines? À quel moment? De quelle façon? Voici autant de questions auxquelles les participants à cette conférence tenteront de répondre au cours des prochains jours. Le comité exécutif de ce groupe de recherche international est composé notamment du Dr Marc Ghannoum, néphrologue à l’Hôpital de Verdun et fondateur d’Extrip Workgroup; de la Dre Sophie Gosselin, chef de service et spécialiste en médecine d’urgence de l’Hôpital Charles-Le Moyne, chercheuse du CER du CISSS Montérégie-Centre et toxicologue médicale pour le Centre antipoison; ainsi que de la Dre Valéry Lavergne du Centre de recherche du CIUSSS du Nord-de-l'Île-de-Montréal, cofondatrice. Rens.: extrip-workgroup.org. (Source: Centre intégré de santé et de services sociaux Montérégie-Centre)