Un retour en force pour Catherine Beauchemin-Pinard
Après avoir été éliminée à son premier combat depuis sa médaille de bronze aux Jeux olympiques, au Grand Chelem de Paris au début du mois, Catherine Beauchemin-Pinard est revenue en force le 18 février en atteignant la finale de bronze à Tel-Aviv.
La Québécoise s’est frottée à la Française Manon Deketer lors du combat ultime. Beauchemin-Pinard a offert une belle opposition à son adversaire qui a toutefois profité d’une petite erreur de sa part pour se sauver avec la victoire par ippon.
«J’aurais évidemment voulu aller chercher une médaille, a déclaré la judoka à Sportcom. Je me suis beaucoup mieux battue qu’il y a deux semaines. Je suis contente de ma journée, c’est une petite déception, mais les choses s’améliorent. C’est l’fun de faire plusieurs combats!»
«Je me suis bien battue en général, a poursuivi l’athlète de Saint-Hubert. J’ai réalisé une mauvaise attaque, je l’ai laissé prendre et elle a pu effectuer une clé de bras. Ma technique au sol était bonne, mais ma mauvaise attaque a été fatale.»
Plus tôt dans la journée, Beauchemin-Pinard profitait d’un laissez-passer au premier tour. Elle a ensuite renoué avec la victoire à son premier combat de la journée contre la Cubaine Maylin Del Toro Carvajal.
Une réussite qui a fait beaucoup de bien à la médaillée de bronze des Jeux olympiques de Tokyo.
«Ça fait du bien de retrouver le chemin de la victoire, a-t-elle souligné. Le premier combat est toujours un peu plus stressant. Ça m’a mis en confiance et je savais que j’étais capable d’aller en gagner un autre.»
Beauchemin-Pinard a ensuite subi la défaite contre la Britannique Gemma Howell, éventuelle médaillée d’argent, après avoir reçu trois pénalités. Reléguée au repêchage, l’athlète de 27 ans n’a eu besoin que de quelques instants pour défaire l’Allemande Nadja Bazynski.
«Je ne voulais pas laisser les arbitres donner des pénalités et décider de l’issue du combat. Je suis arrivée en force contre l’Allemande. Ç’a été très rapide et je suis vraiment fière de ce combat», a-t-elle conclu. (M.H.)