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Une des plus vieilles ligues de balle molle au pays : les P’tits Vieux de Brossard ont 60 ans

le lundi 12 juin 2023
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Lors d’un tournoi disputé au parc Saint-Alphonse le 3 juin. (Photo: Le Courrier du Sud – Denis Germain)

Quand en 1964, une douzaine d’amis, dont le curé de la paroisse Saint-Alphonse, ont formé une équipe de balle molle pour disputer des matchs contre des policiers de Montréal sur un terrain vacant de la rue Agathe, ils ont placé les bases de la Ligue de balle molle les P’tits Vieux de Brossard (PVB), qui célèbre cette année son 60e anniversaire avec plus de 200 joueurs et joueuses. 

Par Pierre Loiselle

De la première saison de quatre équipes où un mur de bois servait d’écran à l’arrière du marbre, où des matchs de soirée étaient éclairés par des automobiles autour du parc et où les joueurs de moins de 25 ans devaient être mariés, les règles et défis ont évolué pour les 17 équipes d’aujourd’hui. 

«Mais ce qui ne change pas, ce sont les nombreuses activités sociales et l’esprit familial de notre ligue», affirme Mario Chandonnet, joueur depuis 1993, président des PVB pour une deuxième année. 

Aux galas d’ouverture et de fermeture, activités BBQ, tournoi familial et autres s’ajoutera la fête du 60e le 15 juillet. Plusieurs joueurs étoiles de différentes époques se retrouveront au milieu des matchs amicaux, jeux gonflables, mascottes et artifices de circonstance. 

(Photo: Le Courrier du Sud – Denis Germain)

«Comme les autres ligues de Montréal et de la Rive-Sud, nous devons conjuguer avec la baisse de relève de joueurs masculins depuis le départ des Expos. Mais grâce à nos traditions, pendant que des ligues disparaissent, les PVB, l’une des plus anciennes ligues au Canada, traverse les époques», dit-il. 

Plus de joueuses

La dernière décennie a par ailleurs vu le nombre de joueuses augmenter. Une sixième équipe a été créée cette année en division féminine, contre quatre au début des années 2000. 

«Les femmes jouaient d’abord de façon récréative, mais la calibre de jeu a augmenté et la saine compétition s’est installée, explique M. Chandonnet. Au printemps, elles s’inscrivent plus rapidement que les autres et aucun rappel n’est nécessaire. Malgré que l’on ait 13 joueuses par équipe, il nous a manqué deux places. C’est positif.» 

Règlement et sécurité

Autre évolution, l’ajout de plusieurs règlements de sécurité. 

(Photo: Le Courrier du Sud – Denis Germain)

«Les balles utilisées sont plus molles, donc moins de coups de circuits, mais moins de blessures graves aux lanceurs et joueurs d’avant-champ. Il y a un but double au premier but et deux plaques distinctes au marbre (une pour le receveur, une pour le coureur) pour éviter les collisions, détaille le président. Les trois coussins de but ont été éloignés de 60 à 65 pieds, le casque est devenu obligatoire pour les frappeurs et coureurs.»

Il précise aussi que les lanceurs sont encouragés à porter la grille de protection du visage et de plus en plus de joueurs d’avant-champ l’utilisent volontairement. «La sécurité de nos membres est une de nos valeurs importantes» conclut-il.  

(Photo: Le Courrier du Sud – Denis Germain)