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Une journée mondiale sans Facebook

le dimanche 28 février 2021
Modifié à 12 h 37 min le 27 février 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

La cyberdépendance, l’addiction aux écrans, aux technologies, aux réseaux sociaux.

Un groupe de promoteurs a mis sur pied une journée sans Facebook afin de lutter contre cette dépendance. Cette année, elle se tient le dimanche 28 février. Les instigateurs insistent aussi sur la sécurisation nécessaire de l’outil, fondé en 2004, qui est plutôt du genre perméable à de nombreuses attaques et autres pillages d’informations. Pour plusieurs, les réseaux sociaux ont modifié la manière d’interagir chez les humains. En 2020, année inévitablement marquée par la pandémie, Facebook a enregistré une hausse de 12 % du nombre d’utilisateurs actifs chaque mois. Si bien qu’en ce moment, 2,8 milliards d’humains se connectent au moins une fois par mois à la plateforme. Du nombre, 1,84 milliards utilisent la plateforme quotidiennement. Pour au moins 34 minutes par jour.

Interagir adéquatement

Si bien que les réseaux sociaux sont pointés du doigt pour entre autres la prise du Capitole aux États-Unis en janvier. Pour le fléau de la cyberintimidation. Le Fou du Roi Dany Turcotte en étant l’une des plus récentes victimes. De nombreux utilisateurs se cachent derrière leur écran pour fomenter des complots, pousser à des débordements, inciter à la haine. On dit même que Facebook aurait brisé des milliers de couples. L’outil de communication empêche certains de se parler à la maison. On délaisse les propres membres de sa famille pour plaire aux ‘’amis Facebook’’. Certains sont plus intéressés par l’écran que par un véritable échange en présentiel. Mais Facebook n’a pas que des côtés sombres. Il permet une certaine socialisation en rencontrant des personnes qui pensent autrement. On forme des groupes qui ont des points d’intérêt. Des groupes de soutien. On l’utilise pour s’informer adéquatement. L’utilisation de Facebook a explosé pendant le confinement. Bien malin celui qui croit pouvoir faire disparaître la plateforme. Elle est là pour rester. On se demande constamment comment l’améliorer. Peut-être en se débranchant une fois de temps en temps. Comme aujourd’hui.

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