Actualités

Une première à Longueuil : une élue siège en mode hybride

Il y a 7 heures
Modifié à 15 h 57 min le 26 septembre 2024
Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

La conseillère marjolaine Mercier a participé en mode hybride à la dernière séance du conseil municipal de Longueuil. (Photo gracieuseté)

En accord avec la loi 57 adopté par l’Assemblée nationale du Québec le 6 juin dernier, la conseillère municipale Marjolaine Mercier (arr. Vieux-Longueuil) a participé à la séance du conseil du 17 septembre en mode hybride. 

Un grand écran monté sur un support occupait la place habituelle de la conseillère du district LeMoyne-de Jacques-Cartier, juste derrière la mairesse Catherine Fournier.

Responsable entre autres des questions d’urbanisme, Mme Mercier a activement participé à la séance en présentant les travaux d’aménagement de parcs et de construction d’infrastructures municipales dans le cadre du projet Collectif Roland-Therrien, l’intégration d’une œuvre murale sur un bâtiment afin de souligner le 75e anniversaire de Ville LeMoyne et en abordant les nouveaux panneaux concernant le changement de nom de la rue Saint-Thomas pour rue Estelle-Mouton.

«Ça s’est très bien déroulé», lance avec joie la conseillère au journaliste du Courrier du Sud quelques jours plus tard. Je me suis seulement absentée quinze minutes pour coucher mon enfant.»

«Plusieurs raisons peuvent empêcher une personne de siéger dans un conseil municipal, que ce soient un handicap, les enfants ou le fait d’être proche aidant, explique-t-elle. Le mode hybride est un bon incitatif pour encourager plus de gens à se présenter aux élections municipales.»

La conseillère Mercier siège déjà en mode hybride sur des commissions. 

Favoriser une meilleure démocratie
Le Projet de loi n° 57, Loi édictant la Loi visant à protéger les élus municipaux et à favoriser l’exercice sans entraves de leurs fonctions et modifiant diverses dispositions législatives concernant le domaine municipal cherche aussi, par différents leviers, de contrer les menaces, le harcèlement et l'intimidation à l'endroit des élus.

Cette loi prévoit aussi deux nouvelles infractions pénales. Pour/Dans le cas d’une entrave à l'exercice de la fonction d'un élu municipal ou d'un député de l'Assemblée nationale, en le menaçant, en l'intimidant ou en le harcelant, les amendes vont de 500 $ à 1 500 $. Aussi, toute personne qui cause des désordres de manière à troubler le déroulement d'une séance du conseil d'un organisme municipal peut recevoir une amende pouvant varier entre 50 $ et 500 $.

Dans un communiqué, Québec rappelle qu’environ 8000 postes d'élus seront à pourvoir dans plus de 1100 municipalités lors des prochaines élections municipales.   
Pour la conseillère Mercier, il ne fait aucun doute que le mode hybride est un excellent moyen pour concilier vie professionnelle et vie familiale. 

En 2020, plusieurs séances du conseil municipal de Longueuil s’étaient tenues en mode virtuel en raison de la COVID-19.