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Valmont se penche sur l'avenir de son commerce de Boucherville

le mercredi 06 avril 2016
Modifié à 0 h 00 min le 06 avril 2016
Par Annick Oligny

annick.oligny@tc.tc

Texte du Brossard Éclair

ÉCONOMIE. Les habitués du Valmont de Brossard n'ont plus accès au concept novateur d'épicerie fine ouvert en 2015. Selon le directeur général de Valmont, Éric Fortin, les études de marché présentées par une filme externe n'ont jamais correspondues à la réalité. Cette énorme perte financière oblige maintenant Valmont à revoir sa stratégie, ce qui implique que l'avenir du commerce de Boucherville est loin d'être assuré.

L'avenir de l'épicerie Valmont de Boucherville, où est situé le siège social de l'entreprise fondée en 1958, est sous analyse. Bien que le commerce soit encore rentable, il n'est plus ce qu'il était, remarque le directeur général et propriétaire de la chaîne, Éric Fortin.

Les déboires de la succursale brossardoise est l'une des causes qui a poussé l'entreprise à se protéger de ses créanciers, à qui elle doit près de 15 M$.

Le 12 mars, Les Jardins Valmont demandait à se placer sous la protection de la loi sur la faillite dans le cadre d’un plan de restructuration qui pourrait lui permettre de poursuivre ses activités.Exactement deux semaines plus tard, son commerce du Quartier DIX30, maintes fois félicité pour son design et son concept, a fermé ses portes après moins d'un an d'activité.

«En affaires, on se doit d'être rentable, soutient Éric Fortin. Nous avons tenté de relancer le commerce à l'automne et encore après les Fêtes, mais en vain. Les études de marché que nous avions commandées à des firmes externes n'ont pas été représentatives de la réalité et nous ne savions plus comment le rendre rentable. Le commerce n'a jamais trouvé sa niche.»

Les grandes chaînes en cause                                                                                                      

En plus du déséquilibre financier causé par l'échec de l'épicerie de Brossard, le marché des fruits et légumes est de plus en plus difficile dans la province.

Le directeur générale de Valmont remarque que d'autres de ses compétiteurs, comme Epicia, ont aussi eu recourt à la protection de la loi sur la faillite.

 

Les établissements de Montréal restent rentables       

Bien que les deux commerces de la Rive-Sud étaient en perte de vitesse depuis un moment, les deux fruiteries de Montréal restent en bonne santé financière.

«Les deux épiceries du Plateau sont aussi sous analyse, mais leur situation est différente parce qu'elles sont très rentables», explique le directeur général.

 

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