VIDÉOS - Vitesse et panneau d’arrêt ignoré: parents et enfants du secteur du parc Jardin de Médicis en ont assez

Des voitures qui ne s’arrêtent pas à la traverse piétonne et qui ne respectent pas la limite de vitesse, Stéphane Meikle n'en calcule plus le nombre qu’il aperçoit chaque jour, assis devant sa maison pour surveiller son fils de sept ans qui s’amuse au parc, de l’autre côté de la rue. Lui, sa famille, ses voisins et leurs enfants réclament depuis plus de deux ans des mesures pour sécuriser la rue Asselin et les alentours du parc Jardin de Médicis. https://www.dailymotion.com/video/x7vkroa Situé dans un quartier résidentiel paisible de l’arr. du Vieux-Longueuil, le petit parc Jardin de Médicis se trouve dans une courbe de la rue Asselin. La limite de vitesse de 30 km/h – qui ne s’applique que devant le parc, la rue passant à 40 km/h à quelques mètres de chaque côté – y est rarement respectée par les automobilistes. Idem pour l’arrêt obligatoire à la hauteur de la traverse piétonne reliant deux portions d’un sentier pédestre et cyclable et permettant d’accéder au parc.
«On ne veut pas être la police du quartier ou des voisins désagréables. On veut assurer la sécurité de nos enfants.»«Il y a évidemment de l’éducation à faire avec nos enfants, qui ne traversent pas toujours au bon endroit, mais les gens roulent souvent à 50 km/h et ne font que ralentir à la traverse au lieu d’arrêter complètement, déplore Stéphane Meikle. On parle de gens du quartier, qui ne respectent pas la vie d’autrui.» Longues démarches Ayant déjà constaté le problème avant d’emménager sur la rue Asselin il y a près de 4 ans, Stéphane Meikle et Pierre-Jean Desormeaux, accompagnés de six autres familles du quartier, ont décidé d’agir. «En juin 2018, nous avons rencontré notre conseiller, Benoît L’Écuyer, raconte M. Meikle. On a alors demandé que des dos d’âne soient ajoutés sur la rue et que des affiches d’interdiction de stationnement soient installées le long du parc.» Après quelques mois, les affiches sont apparues, mais aucune nouvelle à propos des dos d’âne. Malgré quelques tentatives de la part du groupe de résidents pour faire avancer le dossier par la suite, ce n’est que le 9 juillet 2020 qu’ils ont rencontré à nouveau Benoît L’Écuyer, ainsi que le conseiller Éric Bouchard. Les enfants ont profité de l’occasion pour remettre une pétition d’une quarantaine de noms, signée par eux et leurs parents, ainsi qu’une lettre à M. L’Écuyer. [caption id="attachment_97311" align="alignnone" width="640"]– Stéphane Meikle


«Ici, il y a de la vitesse, même si les études ne le disent pas.»«Les dos d’âne ont été refusés entre autres parce qu’ils causeraient des problèmes lors du déneigement, poursuit le conseiller. Pourtant, il y a plein de dos d’âne nouveau genre à Saint-Lambert, et ça fonctionne. Oui, on a des règlements, mais il faut aussi avoir du gros bon sens», croit l’élu. «J’ai eu des échanges constructifs avec M. Meikle au cours des dernières semaines et lui ai indiqué que nous étions d’accord pour que le dossier soit soumis à la Commission de la circulation et du transport actif de la Ville, indique de son côté le conseiller Éric Bouchard. Il s’agit du forum approprié pour de tels dossiers. La commission fera son travail et le processus devra ensuite suivre son cours.» «On veut que ça bouge et on ne veut pas avoir à monter aux barricades tous les ans», conclut Stéphane Meikle. Pas de chicane politique Bien que satisfaits de l’implication de plusieurs élus dans leur dossier, les résidents de la rue Asselin ne veulent pas se retrouver au centre d’une chicane entre le parti de la mairesse – représenté par Éric Bouchard – et celui de l’opposition – représenté par Benoît L’Écuyer. «On ne veut pas embarquer dans la guerre entre les élus, précise Stéphane Meikle Ce qu’on veut, comme citoyens, c’est d’être servis.» [caption id="attachment_97313" align="alignnone" width="480"]– Benoît L’Écuyer

