VIDÉO - Visite des installations du REM : la mise en service aura lieu dans « quelques semaines »
Le Courrier du Sud a visité le 21 avril les installations du REM à Brossard, notamment le centre de contrôle, le remisage, le centre d’entretien, ainsi que la station terminale Brossard.
Accompagnés du vice-président, exploitation et responsable de la phase opération du REM, Denis Andlauer, les médias ont eu droit à un grand tour. Et grand est le mot juste!
Le stationnement peut accueillir 3500 véhicules. Une cinquantaine de bornes de chargement électrique sont aussi offertes.
PCC
La visite débute par le Poste de commandement centralisé (PCC) où, nuit et jour, plusieurs dizaines de personnes travaillent. Sur un écran géant, des employés installés à leur console observent en continu tout le réseau du REM.
Dans une salle de contrôle aux allures de poste de contrôle de la NASA, des employés vérifient en continue le bon fonctionnement des trains. (Photo: Le Courrier du Sud – Sylvain Daignault)
«Les gens vont peut-être être surpris les premières fois quand ils vont monter à bord d’un train sans conducteur. Mais c’est important de préciser qu’il ne s’agit pas d’un train fantôme, indique M. Andlauer. Toutes ces personnes travaillent au bon fonctionnement du train.»
Au total, 250 personnes travaillent dans les installations du REM.
Remise
La visite s’est poursuivie dans la remise couverte où sont entreposées les rames lorsqu’elles ne sont pas en service. «Dans d’autres pays, cette installation est généralement à l’extérieur. Mais en raison du climat, et de l’hiver en particulier, il a été décidé de garder les rames au chaud durant la nuit», explique M. Andlauer.
Centre d’entretien
Dans un atelier vaste et propre où sont effectués des travaux d’entretien léger, M. Andlauer précise que la philosophie qui sous-tend l’entretien des wagons est d’effectuer les réparations avant que ça brise. «La maintenance préventive sauve des coûts importants», assure-t-il.
Le Centre d’entretien du REM. (Photo: Le Courrier du Sud – Denis Germain)
Contrairement aux roues du métro de Montréal qui sont en caoutchouc, celles du REM sont en fer. Et Alstom est tout équipé pour usiner les roues afin de les garder bien rondes.
La durée de vie des wagons est de 40 ans.
Gare de Brossard
Les journalistes ont ensuite été conviés à la Gare de Brossard. Ce qui saute aux yeux, c’est la grande luminosité des lieux. «Nous sommes très heureux de nos gares. Elles sont lumineuses. On veut que les gens se sentent en sécurité et on a éliminé les zones d’ombre», indique M. Andlauer.
Un wagon du REM à la Gare de Brossard. (Photo: Le Courrier du Sud – Denis Germain)
Le quai de la gare mesure 80 mètres de long, soit la longueur de deux rames ou quatre wagons. En comparaison, les quais du métro de Montréal sont d’une longueur de 300 mètres.
Une fois en service, les trains vont circuler 20 heures par jours. «Durant les quatre heures restantes, nos employés vont s’occuper de la maintenance des voies et des équipements.»
La fréquence des passages sera de 3 minutes 30 secondes aux heures de pointe et 7 minutes 30 secondes le reste du temps.
Notons que les trains sont équipés d’un système de détection d’obstacles.
Mise en service
La question qui est sur toutes les lèvres : quand le REM entrera-t-il en fonction? «Nous allons continuer les tests jusqu’à ce que nous soyons satisfaits, indique en souriant Denis Andlauer. On en a encore pour quelques semaines. Mais il n’y aura pas de troisième report!»
Selon Denis Andlauer, vice-président, exploitation et responsable de la phase opération du REM, il n’y aura pas de troisième report de la date de mise en service. (Photo: Le Courrier du Sud – Denis Germain)
Quelques chiffres
- 5 stations : Brossard, Du Quartier, Panama, Île-des-Sœurs et Gare centrale.
- 16 km de voie dont 4 km sur le pont Samuel-de-Champlain
- Vitesse : 100 km/h
- Brossard – Centre-ville de Montréal en moins de 18 minutes.
- 150 personnes par voitures dont 25% assises.