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Élections fédérales 2025

Yves-François Blanchet à Longueuil : sondages, français et la «brute» Trump

le jeudi 10 avril 2025
Modifié à
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Yves-François Blanchet était brièvement de passage à Longueuil, le 9 avril. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Michel Hersir)

Le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet a fait un court passage à Longueuil le 9 avril, où il a été question de sondages, de français et de droits de douane.

C’est à côté du Carrefour Mousseau, sur le boul. des Ormeaux, que l’autobus du chef bloquiste s’est arrêté pendant une vingtaine de minutes mercredi.

Questionné notamment sur la possibilité de perdre quelques sièges dans la région, alors que les sondages sont pour le moment favorables aux Libéraux, M. Blanchet s’est montré plutôt clair.

«Est-ce que j’ai peur pour les sièges présentement détenus par le Bloc québécois? La réponse est non. On va faire notre campagne, on va faire nos propositions et les électeurs vont choisir», a-t-il soutenu.

Rappelons que le Bloc a remporté deux sièges à Longueuil en 2021, ceux de Longueuil—Saint-Hubert et de Mont-Saint-Bruno—L'Acadie.

Maîtrise du français

Avant de répondre aux questions des journalistes, M. Blanchet a parlé brièvement de l’état du français, son thème de la journée. Il a notamment estimé que toute personne qui souhaite devenir citoyen canadien à partir du Québec devrait avoir une connaissance acceptable du français.

«C’est la base à partir de laquelle on peut continuer à améliorer son français et son intégration. […] On a un devoir fondamental à l’endroit des gens qui viennent participer à la société québécoise, c’est de leur donner le premier outil de leur intégration culturelle, économique, sociale, et c’est la langue commune», a-t-il déclaré.

M. Blanchet est également revenu sur le fait que la loi 96 sur la langue française serait une barrière commerciale entre le Canada et les États-Unis selon l’administration de Donald Trump.

«On fait du commerce de façon extraordinairement prospère avec les États-Unis depuis de nombreuses années et personne n’a jamais considéré que le français était un problème. Ça prenait la brute actuelle à la Maison-Blanche pour dire : ah, on a peut-être un problème avec le français», a-t-il souligné.

«Je pense que les Québécois doivent se retrousser les manches et dire : y’en est pas question», a ajouté le chef du Bloc.

 

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