Texte du Brossard Éclair

ANTANANARIVO. Au lendemain de sa déclaration controversée sur le décès de Fidel Castro, Justin Trudeau (photo) a admis que l’ex-président cubain était bel et bien un dictateur.

Plusieurs ont reproché au premier ministre d’avoir été complaisant à la suite du décès du leader maximo, alors qu’il avait salué les liens «forts» entre le Canada et Cuba, évoqué son amitié pour le défunt et parlé de sa «profonde tristesse» devant sa mort.

Nombreux ont été ceux qui ont souligné l’ironie de la chose, alors que M. Trudeau se vantait de se faire un point d’honneur de parler des droits de la personne lors du Sommet de la Francophonie à Madagascar. Il s’est fait prendre à son propre jeu.

Dimanche, à la clôture de l’événement, il s’est défendu d’avoir voulu passer sous silence les violations des droits de la personne qui se sont produits à Cuba ces dernières décennies. Il a convenu que certains avaient «vécu une réalité extrêmement difficile» et a assuré qu’il n’avait pas voulu les «minimiser».

M. Trudeau a insisté sur le fait qu’il amenait toujours sur le tapis le sujet des droits de la personne, peu importe où il allait, y compris auprès de Raul Castro, à qui il a rendu visite justement il y a une dizaine de jours.

La Presse canadienne