Texte du Brossard Éclair

Le maire Paul Leduc a été blanchi par la Commission municipale du Québec (CMQ) dans le dossier des meubles italiens magasinés par sa femme.

Rappelons qu’en septembre, trois des quatre principaux manquements reprochés à M. Leduc dans ce dossier ont été retirés de l’enquête. 

Étant donné que les faits reprochés se sont produits quelques semaines avant l’entrée en vigueur du Code de déontologie, la CMQ n’a pu se pencher sur le respect des règles qui n’existaient pas à ce moment.

 

La CMQ devait donc se pencher sur les articles 1 et 7 du Code d’éthique et de déontologie des élus, relativement aux obligations d’honnêteté, de transparence et d’impartialité. Le manquement reproché à Paul Leduc visait une entrevue qu’il avait accordée à deux journalistes de TVA et du Journal de Montréal.  La plainte alléguait que lors de cette entrevue il aurait affirmé que sa femme n’avait eu aucun contact avec la compagnie de meubles italiens dans le cadre des démarches visant l’achat des meubles pour le bureau de M. Leduc à l’hôtel de ville.

Dans la décision rendue le 27 octobre, la juge Sylvie Piérard explique que «l’enregistrement de l’entrevue démontre clairement que ce n’est pas ce que M. Leduc a affirmé» et «que la conduite reprochée Paul Leduc ne constitue pas un manque aux règles du Code d’éthique et de déontologie des élus de la Ville de Brossard».

«Ce dossier a malheureusement défrayé les manchettes durant des mois, déplore Paul Leduc par voie de communiqué. Aujourd’hui, la Commission municipale en arrive à la conclusion que Paul Leduc n’a ni menti ni mal agi. Voilà certainement une autre preuve que toutes ces plaintes ont été orchestrées par mes adversaires dans le seul but de me discréditer politiquement. Mes adversaires sont passés maîtres dans la production de fake news, en voilà une autre.»