Le conseil de Brossard a adopté en juin une motion soulignant le 20e anniversaire du vote sur la défusion, un moment marquant de l’histoire de la municipalité.
Le 20 juin 2004, 81% des citoyens ont voté en faveur de la défusion, permettant à Brossard de devenir une ville indépendante.
Par cette motion, le conseil rend hommage aux bénévoles qui ont œuvré à la campagne qui a battu son plein durant cette période charnière de la jeune histoire de Brossard.
«Les bénévoles ont joué un rôle crucial en organisant des campagnes de porte-à-porte, en distribuant des dépliants et des macarons, et en organisant de multiples réunions pour mobiliser la communauté», décrit la motion.
Le conseil souligne que leurs «efforts incessants ont permis de réaliser cette importante transition» et reconnaît ainsi leur dévouement.
«Le conseil encourage tous les citoyens de Brossard à se souvenir de cette période déterminante et à célébrer les progrès accomplis au cours des vingt dernières années grâce à cette défusion», invite aussi la motion.
Selon le conseil, la défusion a permis à Brossard de se développer selon ses propres aspirations et de mieux répondre aux besoins de la population.
Les citoyens ont applaudi l’adoption de la motion, à la séance du 11 juin.
Le conseiller municipal Christian Gaudette a dit constater les répercussions positives de cette décision, Brossard ayant su contrôler son développement économique.
«Elle est devenue une rock star parmi villes de Rive-Sud et même du Québec», a-t-il exprimé, vantant aussi la richesse pluriethnique de la municipalité. Le Brossard d’aujourd’hui est assez autonome pour être maître de ses décisions et de son développement et assez collaborateur pour partager des responsabilités à l’égard de services de base.»
La mairesse Doreen Assaad a aussi affirmé être très fière de la position dans laquelle se trouve aujourd’hui Brossard.
Le conseiller de l’opposition Claudio Benedetti a notamment exhibé un macaron qui avait été produit durant la campagne, se rappelant les efforts de tous ceux qui ont œuvré à la défusion.
«Et on a financé tout ça de notre poche, on s’est tenu très serré», a-t-il rappelé.
«On a travaillé très fort, a aussi commenté Antoine Assaaf. Le seul regret que j’ai, c’est qu’on n’a pas obtenu 100% de nos demandes, que nous soyons liés à l’agglomération, mais on continue de travailler, en gardant de bonnes relations.»

