Harcèlement dans les bibliothèques
Trois semaines après la parution d’un article du Courrier du Sud concernant des gestes à caractère sexuel commis dans les bibliothèques de Longueuil, la Ville a resserré une deuxième fois la vis en termes de sécurité.
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Longueuil s’engage à protéger ses employés de bibliothèques
Rappelons que quelques heures seulement après la publication du 18 septembre, Longueuil avait émis un communiqué signifiant entre autres l’intention d’installer une caméra dans chacune de ses bibliothèques.
Le Courrier du Sud a depuis mis la main sur un courriel envoyé aux employés, par un de leurs gestionnaires, le 10 octobre. Ce message électronique évoque qu’une rencontre a eu lieu avec des représentants du syndicat le 27 septembre pour discuter «des actions prises et à venir» pour prévenir les comportements à problèmes des usagers.
Il est à noter qu’un des enjeux décriés dans les témoignages recueillis était l’inaction et le manque de communication de la Ville auprès des employés.
Affichages
En plus des affiches «Non aux comportements suivants: harcèlement, violence verbale, comportements indécents» déployées dans toutes les bibliothèques, la Ville a apposé des étiquettes de dissuasion sur les postes informatiques pour adulte. L’étiquette en question indique «La consultation de matériel pornographique ou à teneur sexuelle sur les ordinateurs est interdite».
Des modifications auraient de plus été apportées par la Direction des technologies de l’information pour resserrer les filtres informatiques appliqués sur les postes informatiques accessibles au public.
Sécurité resserrée
Selon le courriel, un rappel a été fait auprès des deux agents de sécurité présents aux bibliothèques Georges-Dor et Raymond-Lévesque «à propos [des attentes de la Ville] en matière d’intervention». Il fait notamment référence au devoir «de communiquer avec la police toute agression ou incident à caractère sexuel».
La Ville aurait de plus communiqué avec la firme de sécurité Axia pour rappeler ces mêmes attentes.
Communication
Toujours selon la note de service, des émetteurs-récepteurs portatifs (walkie-talkie) ont été mis à la disposition des équipes des bibliothèques Georges-Dor et Raymond-Lévesque, pour que les employés puissent les avoir sur eux lorsqu’ils travaillent au 2e étage.
Longueuil a aussi approché le Service de police de l’agglomération afin que des patrouilleurs procèdent à des rondes dans les bibliothèques.
Finalement, la Ville travaille présentement à la rédaction de sanctions à appliquer en cas de manquement aux règles du Code de conduite des usagers.
«Une fois complété, ce document vous sera accessible», mentionnait le gestionnaire à ses employés.
