Le nom de Paul Gilbert vous dit quelque chose? Si c’est le cas, vous avez probablement un faible pour les guitaristes électrisants qui ont la particularité de pouvoir jouer plus rapidement que leur ombre! À cet égard, cette grande pointure de l’Illinois figure, selon le magazine Guitar One, parmi les dix guitaristes les plus rapides de tous les temps. Ce n’est pas rien, vous en conviendrez.
Mais rassurez-vous, Paul Gilbert ne se contente pas d’épater la galerie à la manière de ces grands virtuoses de la guitare que sont Joe Satriani et Steve Vai. C’est beau la rapidité, mais il faut aussi faire preuve de talent sur le plan de la composition et de la retenue. Gilbert en fait une fois de plus la démonstration avec ce nouvel album qui décoiffe certes, mais qui est drôlement impressionnant à entendre. L’ajout d’un chanteur y est aussi pour quelque chose.
Il faut vous dire que Paul Gilbert a commencé à jouer de la guitare à l’âge de cinq ans, lui qui en a 49 aujourd’hui. Il s’est d’abord fait connaître avec le groupe Racer X, puis au sein de la formation Mr. Big. Depuis qu’il fait cavalier seul, il a lancé pas moins de 18 albums en solo. Les premiers flirtaient avec le heavy metal, mais les plus récents sont plus rock, plus accessibles.
À l’écoute de I Can Destroy, on comprend pourquoi Paul Gilbert apprécie le talent de Jimmy Page et Eddie Van Halen. Il s’en inspire pour ses solos tricotés serrés. Il n’est d’ailleurs pas étonnant d’apprendre qu’il a déjà évolué au sein du G3 en compagnie de Joe Satriani et John Petrucci, du groupe Dream Theater.
Celui qui dit posséder une centaine de guitares à la maison est pour le moins créatif. Après quelques écoutes de ce nouvel album, vous devriez beaucoup l’apprécier si vous aimez le rock comme on en jouait du temps de Led Zeppelin et Deep Purple. À découvrir… si ce n’est pas déjà fait.
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