Texte du Brossard Éclair
HUMOUR. La soirée du 3 juin à l’Étoile Banque Nationale sera bien spéciale pour Mario Jean. L’humoriste fêtera ses 25 ans de carrière et profitera de l’occasion pour offrir un cadeau bien spécial à son public.
«La première partie sera essentiellement composée de mon show régulier, explique-t-il. Mais pour la deuxième partie, je vais profiter de l’occasion pour revisiter quelques-uns de mes »classiques » avec les personnages de Ti-Guy Beaudoin, Tourlou la mascotte et Mo Simonac. En troisième partie, j’ai invité d’autres humoristes à monter sur scène avec moi, j’imagine que ça va prendre la forme d’un bien cuit. J’ai bien hâte de voir ça. Je pense que ça risque de finir pas mal tard.»
La soirée mettra en vedette Philippe Laprise, les Denis Drolet, Vincent C., Julien Tremblay et Réal Béland, un humoriste que Mario Jean dit adorer.
«Je vais certainement me réserver un duo avec M. Latreille, ça promet!», confie-t-il.
Plus populaire que jamais
La popularité de l’humoriste ne se dément pas. Mario Jean est encore une figure incontournable de l’humour au Québec.
Son 5e one-man show en carrière, Moi Mario, lancé en février 2014, a déjà franchi le cap des 50 000 billets vendus et des 200 représentations. On le voit un peu partout à la télé notamment dans la série Les pays d’en-haut, à Radio-Canada. Il a également été nommé porte-parole des Rendez-vous de la Francophonie 2016.
Même s’il diversifie les projets, Mario Jean assure que l’humour reste sa priorité numéro 1.
«J’ai beaucoup d’autres projets super stimulants, mais pour moi, rien n’est aussi trippant que de monter sur scène et de faire rire les gens, confie-t-il. C’est sûr que j’en ai plus derrière que j’en ai devant, mais j’ai encore beaucoup de plaisir à faire ce que je fais, j’aime voir le monde, j’aime la tournée. Je vais continuer tant que j’aurai du fun. Pour l’instant, les choses vont bien, les salles sont toujours pleines.»
25 ans de carrière
Questionné sur ses 25 ans de carrière, l’humoriste répond: «Très humblement, je suis très fier. Je m’étais donné un objectif au début qui était de durer. Je ne voulais pas être un feu de paille. Il y a plein de monde dans le bottin des artistes qu’on ne voit plus et dont on n’entend plus parler, c’est un milieu difficile. Comme dans n’importe quel autre métier, les humoristes désirent avant tout avoir une longue carrière. De mon côté je suis chanceux, ç’a commencé tranquillement, mais ça n’a jamais arrêté depuis.»
L’humoriste estime qu’il n’y a pas de recette magique pour durer dans le métier.
«Je n’ai jamais essayé de trouver une recette. Je crois que l’important c’est de rester proche du monde, de les comprendre. C’est de faire des gags sur ce qui les touche. Je ne suis en compétition avec personne. C’est moi le Mario Jean le plus drôle au Québec, ça me suffit amplement.»
Cette soirée sera aussi l’occasion pour l’humoriste de se remémorer quelques-uns des plus beaux souvenirs de sa longue et fructueuse carrière.
«Tous les premières de mes spectacles sont mémorables, admet-il. Ce sont de beaux moments, tu mets tellement de temps et d’énergie là-dedans que c’est spécial d’enfin le présenter devant un public.»
Mario Jean estime également que les trois galas Les Oliviers qu’il a animés furent des moments spéciaux dans sa carrière. «On me dit souvent qu’ils étaient parmi les meilleurs», admet-il.
Les choses n’ont cependant pas toujours été faciles pour l’humoriste.
«Je me souviens de la journée où j’ai lancé mon tout premier one-man show. Jean-Marc Parent avait lancé son spectacle la même journée que moi et avait vendu 24 000 billets en une seule journée tandis que je n’en avais vendu que 12. Pas 12 000, juste 12! Disons qu’il ne faut pas se décourager facilement dans ce métier.»
25 ans plus tard, force d’admettre que Mario Jean a eu raison de ne pas se laisser décourager.
