«Bouteille bien reçue: Diane Falardeau est ma mère et elle serait ravie que Madame Martine Pratte communique avec elle.» C’est le message que Catherine Diez a écrit sous l’article titré Après 45 ans, elle cherche son enseignante du primaire Diane Falardeau, à peine trois heures suivant sa publication sur la page Facebook du Courrier du Sud.

L’écrivaine et parolière Martine Pratte s’était tournée mardi vers le Journal afin de lancer une «bouteille à la mer» pour retrouver son enseignante de quatrième année du primaire, qui l’avait grandement marquée durant son enfance à Longueuil.

Elle souhaitait pouvoir lui dire de vive voix toute la gratitude qu’elle ressentait à son égard. C’est maintenant chose faite.

«Merci, merci, merci! a-t-elle lancé au Courrier du Sud, après sa discussion téléphonique avec Diane Falardeau. Ça faisait très longtemps que l’on s’était vues, mais elle se souvenait de moi.»

Mme Falardeau a confié à Mme Pratte qu’il lui arrivait de temps à autre que d’anciens élèves tentent d’entrer en contact avec elle, et qu’elle n’acceptait pas toujours ces retrouvailles. «Mais toi, c’est pas pareil, qu’elle m’a dit», relate Mme Pratte, le sourire dans la voix.

Diane Falardeau est aujourd’hui âgée de 75 ans. Elle avait 21 ans lorsqu’elle a enseigné à Martine Pratte, à l’école Saint-Antoine dans le Vieux-Longueuil, en 1968. 

«Très beau témoignage»

C’est par hasard que la fille de Diane Falardeau, Catherine Diez, a vu l’article du Courrier du Sud apparaître dans son fil Facebook.

«Je n’en reviens toujours pas d’avoir lu ce très beau témoignage à la carrière de ma mère, elle qui a adoré enseigner!» relate-t-elle, heureuse d’avoir pu mettre les deux dames en contact.