Le Syndicat de Champlain demande à ce que la chaleur accablante soit incluse dans les notions de forces majeures des conventions collectives locales.
Selon le Syndicat, les mesures à prendre en cas de chaleur accablante et les barèmes proposés par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et la Santé publique n’offrent aucune prise d’action dans les milieux scolaires.
Or, avec les températures caniculaires historiques de ces derniers jours, le Syndicat demande à ce que les notions de force majeure et de fermeture soient prises en considération par les commissions scolaires.
«Il faut prendre les mesures qui s’imposent pour protéger le personnel et les élèves dans les écoles et les centres, affirme le président du Syndicat de Champlain, Éric Gingras. Nous comprenons qu’il n’y a pas de précédent, mais il faudra tout de même une première. Il est évident pour tout le monde qu’aucun apprentissage n’est vraiment possible dans de telles conditions. Alors pourquoi garder les établissements ouverts?» questionne-t-il.
Éric Gingras ajoute que la situation vécue actuellement dans les établissements scolaires sera de plus en plus fréquente dans les prochaines années en raison du contexte de changement climatique.
Contactée par Le Courrier du Sud, la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV) n’a pas souhaité se prononcer sur le sujet. (S.L.)
