Jean-Marc Léveillé présente sa vision de l’Aéroport axée sur la formation et l’innovation
Le candidat à la mairie de Longueuil Citoyen Jean-Marc Léveillé a présenté une vision du développement de la zone aéroportuaire de Saint-Hubert–Longueuil axée sur la formation de la main-d’œuvre et l’innovation en aéronautique et en aérospatial sur les technologies environnementales.
Son approche selon laquelle l’Aéroport renoncerait complètement au développement commercial orienté vers le trafic passager va à l’encontre de la vision dévoilée par Développement Aéroport Saint-Hubert–Longueuil (DASH-L) il y a quelques mois.
M. Léveillé dit souhaiter un trafic d’aéronefs moins lourd et moins bruyant, alors que les vols de nuit continuent de susciter la grogne chez des citoyens résidant à proximité de l’aéroport.
Selon M. Léveillé, l’implantation d’un pôle de formation et de recherche en aéronautique et en aérospatiale sur le développement de nouvelles technologies environnementales pourrait inciter le développement de nouvelles PME dans le secteur de l’électrification du transport aérien, entre autres.
Un centre de démarrage d’entreprises en nouvelles technologies pourrait être appuyé par Développement économique Longueuil (DEL), suggère-t-il.
Le candidat souhaite consolider la position de Longueuil, alors que la zone aéroportuaire dispose de plusieurs terrains vacants ou à redévelopper. Il mise aussi sur la présence de joueurs importants de la grappe en aéronautique et aérospatiale.
«Les entreprises sont attirées d’abord et avant tout par la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée. Les travailleurs et les étudiants, eux, sont attirés par l’environnement dans lequel ils vont pouvoir travailler, étudier et vivre, soumet-il. La création de milieux de vie et de travail accueillant autour de l’aéroport devient donc une priorité de la stratégie de développement industriel de l’aéroport.»
DASH-L
Jean-Marc Léveillé critique au passage le «manque d’imputabilité» de DASH-L, organisme à but non lucratif totalement indépendant.
«Je ne remets aucunement en question la qualité ou la compétence des administrateurs actuels de DASH-L, mais les citoyens doivent pouvoir exercer un certain contrôle sur le développement de l’aéroport pour qu’une vision puisse un jour aboutir», soutient-il.
Un contrôle incontournable, à ses yeux, afin de mettre en place «une réelle politique de réduction du bruit des activités actuelles et futures de l’aéroport». (A.D.)