La Croisée de Longueuil est un organisme communautaire de première ligne qui fait une belle différence au cœur de la collectivité en offrant une grande variété de services aux citoyens qui en ont besoin. Un des nombreux gestes que pose La Croisée est peu connu, mais il est essentiel, car l’organisme aide entre autres les immigrants à prendre contact avec leur nouvelle communauté et à mieux s’intégrer au sein de la société québécoise.

Que ce soit lors des activités de soutien à la famille, de loisirs et vie associative, en sécurité alimentaire, au jardin ou à la boutique, les bénévoles de l’organisme jouent un rôle fort utile de première ligne dans l’apprentissage du français. L’entraide et le sentiment d’appartenance qui se développent entre eux favorisent grandement cet apprentissage.


En ce qui concerne la francisation des milieux de travail, depuis le 1er juin, les organisations de 25 à 49 employés doivent obligatoirement s’inscrire auprès de l’Office québécois de la langue française afin d’entreprendre une démarche de francisation et ce, même si elles font déjà affaires en français.
Pour sa part, la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, qui est mandatée par l’Office, est là pour accompagner les entreprises dans ce processus. C’est d’ailleurs ce qu’a fait La Croisée de Longueuil, qui en est à ses premières étapes en route vers sa certification qui lui permettra à terme d’être encore mieux outillée au quotidien.

«Nous avons la Halte-garderie, qui est beaucoup plus accessible qu’une garderie privée ou qu’un CPE, donc à cause de cette accessibilité-là, nous avons beaucoup de nouveaux arrivants. Il y a des familles qui viennent inscrire leurs enfants. Ils arrivent ici et ils sont déjà déboussolés de changer de pays, ils ne parlent pas français, alors ça devient vraiment comme une immersion française», explique la responsable du développement, Virginie Bergeron.

«Nous, on l’a vécu beaucoup à l’interne, de voir des gens qui ne parlaient pas français et qui venaient faire du bénévolat à la boutique, par exemple. Ils vivaient cette immersion française et ils ont réussi à trouver des emplois par la suite», ajoute Mme Bergeron.

Le français a toujours été important au sein de l’organisme qui a remporté le Prix coup de cœur du jury lors de la 41e édition du Gala Excellence de la Rive-Sud. Ses bénévoles ont été à même de constater à maintes reprises que leurs efforts ont porté leurs fruits.

«On les aide pour qu’ils deviennent autonome par la suite. C’est pour que les gens puissent développer leurs compétences, qu’ils puissent pouvoir travailler, s’épanouir, la personne autant que la famille, en offrant ces différentes petites opportunités. Ça amène la personne à être de plus en plus autonome et ensuite à être fière d’elle-même!» de conclure la responsable de la sécurité alimentaire, Paméla Héon.