Comme son nom l’indique, Tourisme Montérégie œuvre à promouvoir les attraits et les richesses de la grande région de la Montérégie. Fière d’avoir le français au cœur de son ADN, l’organisation a accueilli avec sérieux la démarche obligatoire menant à sa certification auprès de l’Office québécois de la langue française (Office).

Il est important de noter à ce sujet que, depuis le 1er juin, les entreprises de 25 à 49 employés doivent obligatoirement s’inscrire auprès de l’Office afin d’entreprendre une démarche de francisation et ce, même si elles font déjà affaires en français.

Pour sa part, la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, qui est mandatée par l’Office, est là pour accompagner les entreprises dans la première étape de ce processus, avant qu’un conseiller de l’Office ne prenne le relais tout au long de cette démarche.

«Sur le plan de l’image corporative, il y a des éléments qui sont importants au niveau du français parce qu’on représente une industrie complète», explique le directeur marketing et communication, Dominic Provost. «Il faut s’assurer d’avoir les meilleures pratiques possibles. C’est un souhait qui est établi depuis les trois dernières années.»

«On a aussi un rôle à jouer en termes de leader de l’industrie touristique. C’est important aussi de prendre cette tangente-là, de donner un mouvement à l’ensemble de notre industrie pour encourager les gens à embarquer dans ce genre de démarche», a-t-il ajouté.

«Il y a un élément qui est central pour nous. Le français représente un avantage majeur pour une destination touristique. C’est vrai, autant au niveau régional, provincial, mais surtout hors Québec. Quand on travaille avec certaines clientèles, le fait francophone nous aide beaucoup à nous différencier. C’est une valeur que les gens vont chercher aussi. Pour nous, dans ce contexte, c’est d’autant plus important de l’incarner totalement.»

«On veut essayer de montrer l’exemple [NDLR : avec leurs partenaires], les amener à suivre ça aussi pour qu’on puisse travailler dans la meilleure approche possible, sachant que le français est dans notre ADN. C’est ce qui nous différencie de l’Ontario, par exemple, parce que l’offre touristique est souvent un peu similaire. C’est vraiment notre caractère, notre culture et notre langue qui nous différencient à ce niveau-là, il faut jouer là-dessus et c’est l’angle qu’on travaille», de conclure Dominic Provost.