Une tentative de meurtre serait survenue en début de nuit, le 29 décembre, dans un immeuble à appartements de la rue Beauregard, à Longueuil.
Selon le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), vers 0h10, deux hommes dans la trentaine ont été atteint par des projectiles d’arme à feu. Ceux-ci ont ensuite été conduits à l’hôpital pour être soignés. Leur vie ne serait pas en danger.
Le SPAL indique en outre qu’un suspect de 26 ans a été arrêté.
«Les victimes n’ont pas été choisies au hasard et les personnes impliquées sont connues des policiers», ajoute le service de police.
Celui-ci souligne que l’incident est survenu près de la rue Joliette et qu’il ne s’agit pas du même immeuble où il y avait eu des coups de feu en décembre 2024.
Il invite par ailleurs toute personne ayant des informations à contacter la ligne anonyme Info-Azimut au 450-646-8500 ou sur son site Web.


Il se trouve malencontreusement que j’habite à cet endroit. En plus de deux ambulances, je n’avais jamais vu un tel déploiement de forces. C’est tout l’immeuble qui est devenu un scène de crime, la rue a été interdite aux véhicules et à la population. Avec ces précipitations hivernales : pluies verglaçantes, puis neige, puis pluie, l’ambiance était digne des meilleures séries policières.
Cet endroit n’a pas bonne réputation, ce n’est pas la première opération policiaire qui s’y déroule. Il y a eu des gens possiblement liés au crime organisé qui y séjournaient, ces individus sont partis. L’opération du jour semble-t-il démontre que depuis, ce sont d’autres personnes les ont remplacées.
J’ai vu sortir un jeune homme qui a été arrêté qui avait l’air hébété, les menottes lui faisaient mal, il avait froid, ne comprenait pas très bien ce qui lui arrivait. Heureusement les secours sont arrivés rapidement, ont pu porter promptement assistance aux bléssés dont un manifestement intoxiqué était inconscient avant d’avoir été ranimé. Tout porte à croire que ces gens se connaissaient. Je conjecture que l’arme utilisée était plutôt de petit calibre et le nombre de coups de feu limité.
Si vous avez plus de détails sur cette affaire, j’aimerais bien en être informé. Les policiers sur place ne voulaient guère être bavards sur les faits. À l’heure où j’écris ces propos un poste de commandement, quelques auto-partrouilles sont encore déployés.