RÉALITÉ VS FICTION. Lorsqu’il a été embauché comme pompier à l’âge de 18 ans, Pascal Petit a rapidement reçu un choc: des pompiers qui courent et sautent à travers les flammes sans effort, c’est bon pour Hollywood, mais c’est bien loin de la réalité.
Le métier de pompier est très exigeant physiquement. «Dans la grosse fumée, tu n’es pas debout. Tu es à quatre pattes et tu longes les murs, précise Pascal Petit. Les premiers temps, ça m’a beaucoup impressionné. Je me suis même remis en question.»
Puis, à mesure que les années se succèdent, il est de plus en plus difficile de suivre la cadence. «J’ai senti une différence à tous les 10 ans. Vers 40 ans, ça commence à être tough. C’est pour ça que plusieurs pompiers deviennent officiers, puis ensuite dirigeants.»
Un rêve de p’tit gars?
Pour plusieurs pompiers, la profession est en quelque sorte un rêve de p’tit gars. Le chef aux opérations Alain Lessard voit les pompiers comme des enfants. «Il faut que tu les occupes, sinon ils vont être tannants!»
Le métier de pompier est arrivé par hasard dans la vie de Pascal Petit. «À 16 ans, je me promenais en vélo et des pompiers m’ont dit que je pouvais appliquer dès que j’aurais 18 ans. J’y suis retourné deux ans plus tard et ç’a fonctionné. Dans mon souvenir, je ne pensais pas à devenir pompier quand j’étais jeune. Mais ç’a l’air que je disais à tout le monde au secondaire que pompier serait mon métier.»

