Saint-Lambert : la bande cyclable sur Tiffin devrait être prolongée
Une bande cyclable est déjà aménagée entre la rue Saint-Charles et le boul. Désaulniers. (Photo : Gracieuseté)
À la suite de la consultation du 24 avril sur le prolongement potentiel de la piste cyclable sur le chemin Tiffin, du côté de Saint-Lambert, la mairesse Pascale Mongrain et la conseillère Virginie Dostie-Toupin ont toutes deux estimé qu’une majorité de citoyens sont en faveur du prolongement.
Les deux élues lambertoises sont revenues sur le sujet lors de la séance publique du 13 mai. Rappelons que des bandes cyclables unidirectionnelles ont été aménagées de chaque côté de cette rue sur un segment entre la rue Saint-Charles et le boul. Désaulniers.
Tandis que Longueuil prévoyait déjà sur son côté poursuivre la bande cyclable jusqu’à la rue Jean-Bariteau, Saint-Lambert avait indiqué vouloir rencontrer ses citoyens avant d’aller de l’avant avec un tel aménagement.
«Ce qui est ressorti de la consultation […] c’est que c’était assez urgent de faire quelque chose pour protéger les jeunes cyclistes et les cyclistes tout court», a souligné Mme Mongrain, évoquant les nombreux élèves qui fréquentent les collèges sur Tiffin et qui font le chemin à vélo.
«Je pense que le message était très clair lors de cette soirée-là en faveur du prolongement de la piste cyclable et moi j’en suis ravie, parce que je pense qu’on a tous envie, les parents d’enfants d’âge scolaire, que nos enfants puissent être autonomes dans leur chemin vers l’école, que ce soit à pied ou à vélo», a ajouté Mme Dostie-Toupin.
Selon la mairesse, le plan pour le prolongement devait être confirmé au cours des semaines suivant la séance.
Rencontre avec Vélo Québec
Mme Mongrain a également mentionné qu’une rencontre avec Vélo Québec devait se tenir le 14 mai, afin notamment de «mieux comprendre les normes en matière de sécurité cycliste».
«On aura l’occasion de poser des questions sur la façon d’adapter nos rues, qui ont été conçues dans les années 40 ,50 ,60, sans penser aux vélos. Alors qu’à notre époque, c’est une considération importante et c’est une pratique qu’on veut encourager», a-t-elle indiqué.