Enfant ébouillanté : l'accusée remise en liberté
Stéphanie Borel, accusée de voies de faits graves après avoir présumément jeté de l’eau bouillante sur un enfant de 10 ans, a été remise en liberté par le juge Serge Délisle, le 31 octobre.
Le juge a statué qu’il est «impossible de faire une prédiction exacte sur la dangerosité future» de l’accusée. Même si les photos des blessures du jeune garçon sont saisissantes, le juge croit que c’est un geste isolé et qu’il est lié à l’enjeu récurrent qu’elle vivait depuis plusieurs années du passage de personnes sur son terrain.
«Dans un cas comme celui-là, l’accusée est détenue seulement s’il y a une probabilité marquée de commettre une récidive», a mentionné le juge Délisle lors de la remise de sa décision.
La femme de 46 ans devra se soumettre à plusieurs conditions, soit d’être présente à la cour lors de ses comparutions, de ne pas aller près du plaignant ou de sa famille, de respecter un rayon minimum de 500 m de la victime, de rencontrer son médecin de famille et un psychologue et de ne pas se trouver à des endroits susceptibles où il pourrait y avoir des personnes de moins de 16 ans.
Me Gabriella St-Onge, qui représente le ministère public, s’est dite déçue de la décision du juge.
Me Mélanie Brochu s’est abstenue de commenter.
Mme Borel reviendra devant le tribunal le 23 janvier.