«Je ne voterai pas pour vous!» blague un premier citoyen à la mairesse sortante de Saint-Lambert, Pascale Mongrain, à l’occasion d’un porte-à-porte sur la rue de Namur. S’en suivent des rires et quelques questions sur le projet immobilier à venir à proximité. Ce projet est d’ailleurs le sujet de l’heure pour chaque citoyen rencontré.
À l’occasion de l’élection municipale à Saint-Lambert, les deux principaux candidats à la mairie, Pascale Mongrain et Loïc Blancquaert, ont accepté que Le Courrier du Sud les accompagne pendant leur porte-à-porte respectif.
Avec la mairesse sortante, les citoyens cherchent beaucoup à s’informer. En particulier sur le projet immobilier du 2001, avenue Victoria et sur les inondations dans le secteur.
Le projet devrait-il avoir quatre ou sept étages? À certaines portes, on souhaite quatre. À d’autres, on souhaite sept. Dans tous les cas, la mairesse affirme que le projet doit retourner sur la table à dessin.
Plusieurs évoquent d’autres sujets, mais en lien avec ce nouveau développement : les infrastructures – le secteur a été durement touché par les fortes pluies –, mais aussi le stationnement de rue, la congestion anticipée et la nécessité d’un parc plus intéressant que le parc Lambert-Closse, le seul dans le quartier.
Des compromis, plus que jamais
Le besoin d’aller voir les gens, de les informer, mais surtout la recherche de compromis, Pascale Mongrain en fait son plus grand apprentissage de son premier mandat. Elle assure que cela lui servira dans un éventuel deuxième mandat.
«Plus que jamais, il faut trouver des compromis. L’écoute des citoyens, mais au préalable des décisions, je pense que c’est ça. Et même anticiper les compromis qu’il faudra faire. Je le dis candidement, l’erreur qu’on a faite avec la piscine Préville, c’est qu’on n’a pas informé les citoyens du dossier au bon moment, qu’on ne les a pas consultés au bon moment», admet-elle.
Mme Mongrain donne aussi l’exemple des pistes cyclables : «quand on met une piste sur une rue, on enlève du stationnement et là on a un problème de stationnement. On ne peut pas dire : demain matin, il n’y aura plus d’auto dans notre ville. Donc, il faut essayer de satisfaire le plus possible les uns et les autres.»
Hôtel de ville
Lorsqu’on lui demande quel grand chantier la motive pour un éventuel prochain mandat, la mairesse sortante met sur un pied d’égalité la réfection des rues et trottoirs, ainsi que le dossier de l’hôtel de ville.
Celui-ci est fermé depuis 2022 à cause notamment de problèmes de moisissure et sa réfection doit être imminente, indique la candidate à la mairie. À l’heure actuelle, la Ville finalise le plan fonctionnel et technique et en 2026, des scénarios de projet devraient être présentés aux citoyens
«Il faut absolument faire ça dans les neuf premiers mois de 2026, il faut qu’on aboutisse, ça fait trop longtemps. C’est symbolique un hôtel de ville, c’est rassembleur. L’idée est de permettre plus de rassemblements là, que les espaces qui servent pour le conseil et l’administration servent aussi à des organismes», indique-t-elle, ajoutant qu’elle rêve de voir un CPE dans le nouvel immeuble.
La mairesse informe en outre que les travaux pourront entre autres être financés en vendant le terrain de stationnement à un promoteur.
Engagements
Parmi ses autres engagements, Mme Mongrain souhaite faire du lobby auprès du Parti québécois et au Parti libéral du Québec afin de revoir la formule de quote-part avec l’agglomération de Longueuil, qu’elle dénonce depuis le début de son mandat. «La formule est dans une loi du Québec et avec les caquistes, c’est clair qu’il n’y a aucun espoir de faire changer quoi que ce soit. J’aimerais beaucoup que le prochain gouvernement retravaille ça», mentionne-t-elle.
Elle veut en outre travailler sur l’enjeu «criant et urgent» du manque de stationnement au centre-ville dès les premiers mois d’un éventuel mandat, ainsi qu’améliorer les communications avec les citoyens et les délais au service d’urbanisme.
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«Je le dis candidement, l’erreur qu’on a faite avec la piscine Préville, c’est qu’on n’a pas informé les citoyens du dossier au bon moment, qu’on ne les a pas consultés au bon moment», admet-elle.
Mme Mongrain n’a tout simplement JAMAIS écouté les citoyens quant à la piscine Préville, ni avant, ni pendant ni après l’annonce de la fermeture. Elle n’a jamais voulu admettre aucune erreur. Elle prend le quartier de Préville pour une « vache à lait » qui paye 33% des taxes pour en retour quasiment AUCUN investissement dans le quartier. Regardez les plans triennaux d’immobilisation et vous pourrez vous convaincre! Refaire une toiture d’un chalet de parc et refaire la tourbe du terrain de soccer, c’est du MAINTIEN et ça n’apporte aucune valeur ajoutée… Comme le dit la Juge Bilodeau de la CMQ, Mme Mongrain est revancharde! Elle veut faire payer le prix de la mobilisation citoyenne aux gens de Préville!
Deux pétitions avec des centaines de et un millier de signatures, une consultation publique avec une GRANDE MAJORITÉ de demande de réfection de la piscine Préville, Mme Mongrain fait encore la sourde oreille) elle met encore ça sur le dos des finances de la ville qui ont toujours été très OK).