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VIDÉO - Les femmes doivent oser et prendre leur place selon Geneviève Guilbault

le jeudi 21 avril 2022
Modifié à 0 h 00 min le 21 avril 2022
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

En plus des femmes d’affaires et entrepreneuses du CRAFS, Geneviève Guilbault a aussi rencontré les responsables des organismes Centre D’Main de femmes et du CALACS La Vigie, entre autres mercredi matin à Salaberry-de-Valleyfield. (Photo Le Courrier – Yanick Michaud)

En tournée dans Salaberry-de-Valleyfield pour rencontrer des femmes de différents groupes et organismes, la vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault a évoqué la question des femmes en politique.

«Je ne peux pas être d’accord avec tout ce qu’à dit madame Anglade à ce sujet, mais je reste persuadée qu’il y a encore des différences entre la présence des hommes et des femmes en politique. Sur le fond, il y a encore des enjeux, des défis que nous surmonterons. On arrive de décennies ou il n’y avait que des hommes», explique la députée de Louis-Hébert à l’Assemblée nationale.

Elle insiste néanmoins pour dire que l’accès est de plus en plus facile. «Par exemple, avec les élections d’octobre, on cible des candidats et les femmes sont avantagées pour atteindre une parité. Mais quand t’es élue, il y a des défis supplémentaires et différents. Oui, j’observe qu’il y a une différence», dit Geneviève Guilbault, fière du chemin parcouru.

Rassurer et aider les femmes

La politicienne qui dit ne pas craindre l’adversité s’est adressée à un parterre de femmes d’affaires où elle a invité les femmes à prendre la place qui leur revient. «Il faut se faire confiance, oser, embrasser des défis, valoriser nos équipes. Plus il y aura de femmes dans les plus hautes sphères, plus il y aura de choses dans la société qui vont se passer différemment», lance-t-elle.

 

 

Sur un sujet plus délicat, elle a évoqué les résultats de ses actions prises contre la violence faite aux femmes.

Alors que le Québec a été marqué par une inquiétante et inacceptable vague de féminicides dans la dernière année, Geneviève Guilbault a décidé de lutter contre ce phénomène.

«On a des résultats. On peut croire qu’on a évité des féminicides, mais évidemment, il est difficile de quantifier quand quelque chose ne se produit pas, mais on sait qu’à cause de ce qu’on a fait, il y en a moins. On a investi 1 G$ contre la violence conjugale, mais outre l’argent, on a aussi trouvé la façon de ne pas gaspiller l’énergie administrative. On a assis les bonnes personnes à la bonne place autour de la table et on fait aboutir des affaires. Tout le monde est mobilisé avec des ressources dédiées au sein des corps policiers», ajoute celle qui se réjouit de voir aboutir son projet de bracelets antirapprochements.

Québec deviendra, possiblement en mai, avec l’installation d’un premier bracelet du genre, la septième nation sur la planète à faire de même.

«Les victimes de violence conjugale vont récupérer la paix d’esprit. On veut changer le système pour l’adapter aux victimes», conclut Geneviève Guilbault.