POLITIQUE. La candidate du Parti québécois (PQ) Catherine Fournier fera de la lutte à la pauvreté une priorité lors de sa campagne, une position partagée par le chef de la formation souverainiste, Jean-François Lisée. Ce dernier était de passage à Longueuil lundi pour souligner le lancement de la campagne péquiste dans Marie-Victorin.

Catherine Fournier a profité de cette occasion pour annoncer ses engagements de lutte contre la pauvreté. Elle souhaite notamment augmenter le salaire minimum à 15$/heure d’ici 2022.

«Actuellement, le salaire minimum ne permet plus de sortir les travailleurs de la pauvreté. Cette augmentation aurait donc un impact important sur les faibles salariés, qui l’investiront en grande partie dans notre économie. En augmentant de façon graduelle le salaire minimum, on minimise ainsi l’impact sur les PME», estime Catherine Fournier.

La candidate péquiste s’engage également à favoriser la construction de nouveaux logements sociaux, dont certains dédiés spécifiquement aux familles monoparentales.

«Il faut savoir qu’à Longueuil, 2000 personnes sont en attente d’un logement social. Cette situation fait en sorte que des citoyens peuvent parfois attendre jusqu’à 5 ans; c’est inacceptable! Dans certains quartiers de la circonscription, plus de 37% des ménages dépensent plus de 30% de leur revenu pour le logement.»

Catherine Fournier a par ailleurs fait savoir qu’elle encouragera les projets d’économie sociale, comme des jardins communautaires ou des épiceries solidaires, pour offrir plus d’aliments santé abordables. «Bien qu’il y ait plusieurs ressources pour obtenir de l’aide alimentaire, elles ne peuvent malheureusement pas toujours répondre aux besoins de tous les citoyens. Je compte donc encourager les projets d’économie sociale pour que l’offre d’aliments frais, santé et abordables, soit plus accessible à tous.»

Mme Fournier a également donné son appui aux organismes communautaires qui se mobilisent cette semaine pour le rehaussement de leur financement.

«Les organismes communautaires sont un maillon vital pour notre communauté. Ils soutiennent, défendent et aident chaque jour des milliers de personnes vulnérables et démunies. Les mesures d’austérité du gouvernement libéral ont grandement affecté les organismes. Ces mesures ont touché particulièrement les plus vulnérables de notre société. Il y a de plus en plus de gens démunis à aider, mais sans les ressources suffisantes pour le faire», conclut-elle.