Zones scolaires et passages piétons dans la mire des policiers
En cette rentrée scolaire, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) lance une campagne de sensibilisation au partage de la route et cible en particulier les passages piétons et les zones scolaires.
Cette campagne déployée dans toutes les villes de l’agglomération de Longueuil a pour thème «La sécurité routière, c’est mon affaire». Son objectif est de rappeler que la sécurité routière est l’affaire de tous les usagers qu'ils soient piétons, cyclistes, automobilistes, motocyclistes ou camionneurs.
De plus, un accent est mis sur les conducteurs de véhicules légers et lourds, «dont les conséquences des comportements problématiques sont beaucoup plus graves», souligne le SPAL par voie de communiqué.
«Bien que les usagers vulnérables doivent adopter des comportements favorisant leur propre sécurité, les automobilistes et conducteurs de camions doivent faire preuve d’une vigilance accrue, tout particulièrement à l’égard des cyclistes et des piétons. En cas d’accident, les usagers vulnérables subissent des conséquences beaucoup plus importantes et parfois tragiques», soutient d’ailleurs Patrick Bélanger, directeur du SPAL.
Au cours des prochains jours, le SPAL assurera une présence active aux abords des écoles, mais aussi aux intersections achalandées. Des activités de «radar vivant», soit un panneau d’affichage de vitesse intégré à un sac à dos porté par un jeune, ainsi qu’une tournée des écoles sont également au programme.
Zéro décès et blessé grave d’ici 2040
La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, a pour sa part réitéré le désir de la Ville et du corps de police d’atteindre l’objectif zéro décès et blessé grave d’ici 2040.
Elle ajoute qu’une Politique de sécurisation des zones scolaires est d’ailleurs en cours d’élaboration et devrait être annoncée prochainement.
«En effet, la science nous indique que les efforts de communication déployés dans le cadre de campagnes de sensibilisation comme celles-ci sont nettement plus efficaces lorsqu’ils viennent de pair avec des aménagements qui forcent les changements de comportement», souligne la mairesse.
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