SAINT-LAMBERT. Le 18 janvier, le conseil municipal de Saint-Lambert a entériné la nomination de Georges Pichet au poste de directeur général de la Ville, poste qu’il a occupé par intérim de manière sporadique depuis 2014.
Le maire Alain Dépatie a indiqué que l’expérience acquise par Georges Pichet au cours des deux dernières années faisait de lui le candidat tout désigné pour ce mandat.
«C’est un administrateur chevronné doté d’une vaste expérience dans le milieu municipal. Urbaniste de formation et détenteur d’un MBA, il est à l’emploi de la Ville depuis 23 ans», a ajouté le maire par voie de communiqué.
La candidature de M. Pichet a été recommandée unanimement par un comité formé de quatre membres du conseil, assisté par un consultant de la firme Raymond Chabot Ressources Humaines.
Il succède à François Vaillancourt, qui a quitté l’administration lambertoise en octobre dernier.
Vertement critiqué
Malgré la recommandation unanime du comité chargé de dénicher un nouveau, le processus de sélection a fait des vagues au sein du conseil municipal.
Le conseiller Jean-Pierre Roy a durement critiqué le maire en début d’assemblée, l’accusant de ne pas avoir ouvert le poste à l’externe et de «reproduire le même contexte qu’il a si vigoureusement combattu à son arrivée en poste en 2013» en donnant un poste permanent au nouveau directeur général.
«Après le psychodrame que nous avons vécu dès notre entrée en poste, le maire aurait pu, en toute sagesse, proposer un contrat de deux ans au nouveau directeur général», estime M. Roy, qui a indiqué avoir voté contre la nomination «sans égard à la personne choisie».
Son homologue Martin Smith a rétorqué que le processus avait été fait en bonne et due forme, notamment avec la formation d’un comité et de discussions en comité plénier.
«Je ne suis généralement pas dans le camp du maire Dépatie, vous le savez. Mais je trouve ça spécial de le voir se faire mettre tous les maux de la Terre sur le dos, par quelqu’un qui est le roi toute catégorie de l’absentéisme», a lancé M. Smith.
